Euro Féminin 2017 : Les Bleues au bord du KO mais en quart de finale. Et maintenant, on fait quoi ?

Euro Féminin 2017 : Les Bleues au bord du KO mais en quart de finale. Et maintenant, on fait quoi ?

 

 

 

 

L’équipe de France, favorite de cet Euro Féminin, vient de terminer le premier tour de la compétition. Dans un groupe homogène mais largement abordable, les Bleues d’Olivier d’Echouafni sont passées tout près de l’élimination.

Après le premier match contre l’Islande et la difficile victoire 1 but à 0 avec un but en fin de match sur penalty d’Eugénie Le Sommer, tout le monde se disait qu’il est toujours difficile de débuter une compétition !
Puis lors du deuxième match contre l’Autriche (1-1), les Bleues sont menées mais parviennent à réagir pour égaliser par Amandine Henry. Le bilan après deux matchs est moyen et la qualification se jouera sur le dernier match.
Contre la Suisse, la tension est palpable et les Bleues continuent de mal jouer. Sur un contre, Eve Perisset commet une (petite) faute et se fait (sévèrement) expulser. Dans la continuité, les Suisses ouvrent le score à la suite d’un coup franc. A 10 contre 11, les Bleues parviennent encore à revenir sur un coup franc de Camille Abily, gentiment raté par la gardienne Suisse.

Ouf, les Bleues sont en quart de finale mais le plus dur reste à faire ! L’équipe de France Féminine n’a jamais passé les quarts de finale dans un Euro Féminin. Y parviendront-elles cette fois-ci face à un autre favori, l’Angleterre ?

 

Quelle faiblesse dans le jeu !

Olivier Echouafni avait fait de la qualité du jeu une de ces priorités. On avait entrevu une vraie progression mais lors des trois matchs de poule de cet Euro Féminin, c’est catastrophique ! Le milieu de terrain Bussaglia, Henry, Abily ne fonctionne pas du tout. Est-ce un problème de joueuse ou de tactique, sans doute un peu des deux. Henry et Abily ont toujours eu du mal à trouver leur place, se marchant souvent dessus dans un schéma tactique à trois milieux de terrain. Le 4-3-3 n’est pas adapté à ces joueuses et ce n’est pas nouveau. Le 4-5-1 serait sans doute plus approprié. A méditer !

 

Pas de but dans le jeu

S’il y a un domaine qui ne progresse pas depuis 10 ans et malgré les changements de sélectionneur et de tactique, c’est la finition !
Une nouvelle fois, les Bleues se procurent des occasions mais n’arrivent pas à les conclure. Ni Le Sommer, ni Delie, ni Thiney, attaquantes de premier choix n’arrivent à s’imposer comme elles peuvent le faire dans leur club. Étonnant, surprenant mais surtout inquiétant !

 

Une défense pas très sûr

Wendie Renard, 26 ans et capitaine des Bleues est le première exemple de cette fragilité défensive. Habituellement meneuse et leader naturel, la grande Wendie semble hésitante. Pas de grosses fautes mais d’éclats non plus. Là où habituellement, elle n’hésite pas à s’imposer physiquement, depuis le début de l’Euro, elle a raté de nombreuses interventions par hésitation. Il n’est pas normal de prendre deux cartons jaunes en trois matchs pour une joueuse de ce niveau. Elle sera ainsi suspendue pour le quart de finale, ce qui pourrait coûter cher au Bleues.

A côté d’elle, Laura Georges aurait pu être expulsée lors du premier match. Autour d’une saison décevante avec le PSG, elle n’a pas rassuré sur ce match. Serait-elle en fin de cycle ? Sa remplaçante lors des deux autres matchs, Griedge Mbock Bathy n’a pas non plus rassuré. Elle aussi, habituellement forte dans les duels n’a pas été irréprochable et ses relances ont été calamiteuses. Pas rassurant quand on sait qu’en quart de finale, Georges-Mbock sera le duo de la défense centrale.

 

Bouhaddi, n’est-il pas l’heure du changement ?

Sarah Bouhaddi, 30 ans et plus de 120 sélections en Bleue. Respect Madame ! Autour d’une belle saison avec Lyon et élue meilleure gardienne de l’année en Europe, elle fait partie des leaders du groupe d’Olivier Echouafni. Malgré tout, parfois par manque de concentration, parfois par trop d’assurance, elle se rate ! Ce fut encore le cas lors du second match de cette Euro Féminin. Cela pourrait avoir des conséquences importantes en match à élimination directe. Derrière les jeunes pousses dont Méline Gérard qui se rapproche très près. Pour quand le changement ?

 

Enfin un mental de fer ?

Le jeu et la sérénité n’ont pas été au rendez-vous de ce premier tour, par contre pour une fois, les Bleues ont eu du répondant mental !
Elles ont réussi à être patiente et à croire à la victoire lors du premier match. Elles ont également résisté au retour des Autrichiennes avant de réussir à revenir dans un troisième compromis après une expulsion et un but adverse.

S’il devait y avoir une satisfaction de ce premier tour, elle serait bien là. Auraient-elles comblé ce mal qui dur depuis tellement longtemps ? Réponse très rapidement…

 

 

 

 

 

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