Pendant que tout le monde a les yeux rivés sur la Coupe du Monde 20014 au Brésil, une autre équipe de France est sur le continent Américain. L’équipe de France féminine est en tournée en Guyane et aux Etats-Unis. L’occasion de faire le point sur les Bleues de Philippe Bergeroo.
Il y a bientôt 1 an (30 Juillet 2013) que Philippe Bergeroo a succédé à Bruno Bini à la tête de l’équipe de France Féminine de Foot avec comme idée première d’insuffler un nouveau discours suite à la déconvenue à l’Euro 2013 (élimination en quart de finale contre le Danemark lors des tirs au but (4-2, 1-1 à la fin de la prolongation). Pour l’instant, le premier bilan est très positif. Surtout sur le plan des résultats. En éliminatoires de la Coupe du Monde 2015 au Canada, c’est la balade des filles heureuses ! 7 matchs, 7 victoires, 45 buts marqués, 2 encaissés. Le jeudi 28 novembre, au stade MMArena du Mans, elles offrent même une démonstration devant les Bulgares. Victoire 14 à 0 qui leur permet d’égaler le record de la plus large victoire pour l’équipe de France Féminine. A noter également la victoire au tournoi de Chypre en Mars dernier, victoire 2-0 en finale contre l’Angleterre.
Sur le choix des filles peu de changement dans les joueuses cadre. La seule véritable évolution c’est la titularisation de Sabrina Delannoy au lieu de Laura Georges. Mais le choix le plus fort, c’est celui de la capitaine. Phillippe Bergeroo a choisi de nommer Wendie Renard à seulement 23 ans. ! La grande Martiniquaise assure sans problème ce nouveau rôle. Bergeroo a aussi fait le choix de la jeunesse. Par petite touche et dès sa première liste, il intègre la jeunesse talentueuse (Griedge Mbock, Sandie Toletti, Marine Dafeur, Kadidiatou Diani, Marion Makuch, Pauline Crammer, Anaïg Butel, Amel Majri …etc)
Sur le plan tactique, on oublie le 4-3-3 et place au 4-4-2. Grosse évolution sur ce point, qui permet à Gaëtane Thiney d’évoluer attaquante au côté de Marie-Laure Délie et de ne plus évoluer sur le côté gauche. Ce 4-4-2, oblige tout de même à avoir une joueuse sur le couloir gauche. N’ayant pas de gauchère sur le plan offensif c’est donc Louisa Nécib qui s’y colle. Dans l’axe du milieu de terrain, 3 joueuses se partagent les deux postes, Amandine Henry, Elise Bussaglia et Camille Abily.
Ce stage d’été fut donc l’occasion de se jauger face aux grosses nations du continent Américain. En Guyane, sur le stade Edmard Lama, les Bleues font face à leurs homologues Auriverdes. Face à une bonne équipe Brésilienne, les filles de Philippe Bergeroo se contentent d’un match nul (0-0). Ensuite, direction la Floride pour une double confrontation face aux Etats-Unis. Une défaite 1-0 et un nul 2-2 prouve que la route est encore longue mais dans le contenu des matchs de bonnes choses ont été vues. L’équipe de France Féminine n’est donc plus très loin du Graal mais Bergeroo et son staff devront encore travailler dur pour gommer quelques détails qui leurs permettront de pouvoir être championnes du Monde au Canada.
En tout cas, pour l’instant, tout se passe bien et c’est normal car le problème des Bleues n’est pas dans ces périodes là mais plutôt dans les périodes cruciales des grands championnats. Le juge de paix sera donc la Coupe du Monde au Canada l’an prochain et nul doute que l’expérience de Bergeroo sera importante pour gérer les matchs couperets et réussir à passer le stade des demi-finales.
Rendez-vous au Canada.