Nous rêvons tous d’un monde où la FIFA fera de bons choix. Malheureusement avec Blatter et sa bande, nous avons peu d’espoir. Cette Coupe du Monde fut belle mais comme à son habitude la Fédération Internationale vient tout gâcher et prouver une nouvelle fois son incompétence. Même si Blatter se dit surpris par l’élection de Lionel Messi comme meilleur joueur de la Coupe du Monde, il ne faut pas nous prendre pour “des truffes”. Cette distinction individuelle est décernée par le Groupe d’étude technique (TSG), qui est composé de treize “penseurs” du football pour cette Coupe du Monde de la FIFA Brésil 2014. Gérard HOULLIER (France), Raúl ARIAS (Mexique), Gabriel CALDERÓN (Argentine), Ricki HERBERT (Nouvelle-Zélande), Abdel M. HUSSEIN (Soudan), KWOK Ka Ming (Hong Kong), Ioan LUPESCU (Roumanie), Ginés MELÉNDEZ SOTOS (Espagne), Tsuneyasu MIYAMOTO (Japon), Sunday OLISEH (Nigeria), Mixu PAATELAINEN (Finlande), Jaime RODRĺGUEZ (Salvador), Theodore WHITMORE (Jamaïque).
Sans remettre en cause leur crédibilité, comment ont-ils pu élire Lionel Messi meilleur joueur de cette Coupe du Monde? Il est vrai, à leur décharge qu’aucun joueur ne s’est complétement dégagé tellement cette Coupe du Monde fut celle des collectifs, malgré tout, l’Argentin n’a que peu fait la différence durant tout le parcours de l’Albiceleste. Et surtout sa finale a été très moyenne.
Qui a donc été le plus influent des membres ? Quand on entend ce cher Monsieur Houllier, qui encore une fois aurait mieux fait de s’abstenir : “Il y avait une compétition entre Müller et Messi, mais, je le répète, on s’est intéressés à l’ensemble des sept matchs. La finale a compté, mais seulement au même titre que les autres rencontres. Sur l’ensemble de la Coupe du Monde, la commission était unanime pour que Lionel Messi remporte le trophée”.
Il est vrai que l’Argentin n’a pas été bon sur la finale et qu’il faut juger sur l’ensemble de la compétition. Mais dites-moi quand l’Allemand Thomas Müller a été mauvais durant la compétition ? Il n’a pas été extraordinaire à chaque match mais n’a jamais raté de match comme Messi lors de la finale. Même constat pour le Néerlandais Arjen Robben, qui énerve par son comportement arrogant et ses plongeons à répétition mais “qui fait le travail” sur le terrain. Que dire du Colombien James Rodriguez, meilleur buteur du Mondial (6 buts). N’est-il pas assez glamour pour ces personnes ? Et le plus problématique, c’est qu’une nouvelle fois le poste de gardien n’est pas mis en avant. Depuis le grand Casillas ou le grand Buffon, nous n’avions plus de très grand gardien sur notre planète foot. Avec Neuer, l’Allemand champion du Monde, nous tenons un grand goalkeeper pour le présent et l’avenir.
Notons également que le vote des journalistes a été supprimé pour cette Coupe du Monde. Ce vote apparaît même dans le règlement de la Coupe du monde (chapitre 46, alinéa 11 c) mais la FIFA a changé les règles avec une explication plutôt nébuleuse. “Nous souhaitions aligner les modes de vote de ce prix sur ceux du Gant d’Or et du Meilleur jeune joueur du Mondial décernés par le Groupe d’étude technique (TSG)”. Pourquoi ne pas avoir fait l’inverse dans le cas, et aligner le vote du Gants d’Or et du Meilleur Jeune sur celui du Meilleur Joueur ?
Alors qui a intérêt à mettre en avant Lionel Messi ? Blatter pour faire un nouveau coup de pub, Adidas comme certains le disent ou d’autres qui sont prêts à défendre certains intérêts plutôt que servir l’intérêt du football.
Pour nous, une chose est sûre le football et le terrain resteront toujours la priorité et même dans un monde où tout va plus vite, tout va plus haut, il ne faudra jamais oublier cela.