Stéphane Trévisan : “Mon passage à l’OM, une aventure extraordinaire que je souhaite à tout le monde !”

Stéphane Trévisan, ancien footballeur professionnel et gardien de but de Guingamp, l’AC Ajaccio, l’OM et Sedan accompagne maintenant les joueurs dans leur carrière. Il nous raconte sa longue et riche carrière et sa nouvelle vie. Interview.

 

 

 

Qui es-tu Stéphane Trévisan ?

 Je m’appelle donc Stéphane Trévisan, je suis né le 01 Mai 1973, je suis marié, j’ai également deux enfants et j’habite actuellement à Guingamp en Bretagne.

Raconte-nous ta jeunesse footballistique à Toulouse ?

J’ai commencé le football à l’âge de 6 ans dans le club de mon village l’US Montrabe. J’ai joué un an dans « le champ » puis rapidement je suis devenu gardien de but. Plus tard, j’ai effectué une sélection départementale. Puis, mon professeur de sport en 5éme nous a conseillé avec frère jumeau de faire les tests de sélection pour la classe football de Salies du Salat dirigée par l’illustre Robert Keuleyan. Nous avons été sélectionnés et j’ai donc fait ma 4ème et ma 3ème là-bas. En parallèle, j’ai signé au Toulouse Athletic Club. J’y suis resté un an avant d’être sollicité par le Toulouse Fontaines, pour évoluer en Cadets Nationaux.
A la fin du collège et toujours avec mon frère, j’ai été accepté au Sport Etudes du lycée de Toulouse Mirail. Je suis resté au Toulouse Fontaines jusqu’à mon départ pour le monde professionnel que je découvre avec Guingamp. J’ai donc eu la chance de croiser des entraineurs fabuleux sur le plan footballistique et aussi humain, Messieurs KEULEYAN et RABIER, qui façonnent des footballeurs mais aussi des hommes.

Pourquoi as-tu choisi Toulouse Fontaines Club et pas le Toulouse Football Club ?

C’était le deuxième meilleur club de la région, réputé pour la qualité de sa formation. Les Cadets jouaient au plus haut niveau National. Le club était axé sur les jeunes et avait pour politique de récupérer les meilleurs jeunes de la région. Beaucoup de joueurs pro sont passés par Toulouse Fontaines, Jimmy Algérino, David Jemmali, Frédéric Ouvret, Philippe Lecomte, etc… aucun regret quant au TFC. A l’époque, il y avait de très bons gardiens, Teddy Richert notamment. J’aurais juste aimé profiter de la qualité de leur entrainement de gardien et de la compétence de leurs entraîneurs.

Tu commences donc ta carrière professionnelle à Guingamp (3 saisons). Pourquoi ce club ?

Cela s’est fait en deux temps. J’ai d’abord été contacté par un agent de la région Toulousaine, Stéphane Canard, qui est resté mon agent toute ma carrière et qui est devenu l’un des plus grands agents français. Il m’a proposé de travailler avec lui pour essayer de me faire faire des essais dans des clubs pros.
Un jour, il m’appelle en me disant que Guingamp souhaiterait me voir une semaine. Je suis donc allé à Guingamp. L’essai a été concluant et le club me proposait 1 an de contrat. J’ai pris le risque de refuser car j’étais en train de passer mon CAPEPS pour devenir professeur de sport. Il me restait une année à valider et je ne voulais pas prendre le risque d’arrêter ce cursus uniquement pour un an de contrat pro.
Heureusement pour moi, Éric Blahic entraîneur des gardiens de Guingamp a sollicité mon agent l’année suivante pour me proposer une deuxième fois, 1 an de contrat en professionnel. Mon CAPEPS obtenu, j’ai alors accepté et signé mon 1er contrat pro en Juillet 1996.
J’avais été séduit par les valeurs du club, familial, humain, un peu amateur dans l’esprit. Je pensais que c’était le bon club pour effectuer la transition entre le monde amateur et le monde pro.
J’ai eu la chance de côtoyer de très bons entraîneurs Francis Smerecki et Guy Lacombe.

C’est un bon début d’être la doublure du célèbre gardien de l’EAG, Angelo Hugues ?

Peu importe le nom du numéro un, célèbre ou pas, ce qui a été important c’est de voir le fonctionnement, l’attitude et le professionnalisme d’un gardien pro. Et de ce côté-là, j’ai été très bien servi avec Angelo ! Il était très compétiteur, exigeant, déterminé avec un gros mental.
Ce qui a été déterminant aussi, c’était la présence d’Éric Blahic en tant entrainement des gardiens. Il m’a toujours poussé et a cru en moi. Il a joué un rôle très important dans ma réussite au haut niveau.

Est-ce que tu remercies encore aujourd’hui Rolland Courbis de t’avoir recruté à l’OM ? 

Oui bien évidemment que Rolland Courbis a été prédominant dans mon évolution. Il m’a dit rapidement que j’avais les qualités qui correspondaient à ce qu’il se faisait de l’idée du gardien de but moderne. Et il souhaitait un gardien avec du potentiel pour suppléer Stéphane Porato.
Au départ, je devais signer à Cannes en Ligue 2 avec le directeur sportif Michel Goirand mais quand Rolland a vu mon profil, il lui a dit qu’il me voulait de suite pour l’OM.
Je le remercie de m’avoir fait découvrir le très haut niveau, la Ligue des champions, des joueurs exceptionnels, un public phénoménal et surtout pour la manière qu’il avait de donner confiance à ses joueurs. Je n’ai jamais retrouvé cela dans ma carrière ensuite. Il a su tirer 100 % de moi et je voulais lui rendre cette confiance sur le terrain.

L’OM (2 saisons), quelle aventure ?

Une aventure extraordinaire que je souhaite à tout le monde ! L’OM c’est un autre monde, surtout à l’époque. Tout est démesuré, 3000 supporters aux entraînements, le 1er entrainement au Vélodrome, il y avait 20.000 personnes. 
Côtoyer Robert Pires, Christophe Dugarry, Fabrizio Ravanelli, Peter Luccin, William Gallas, Klas Ingesson, George Weah, Ivan De La Pena, Eduardo Berizzo, Seydou Keita… C’est fabuleux ! On apprend beaucoup avec eux. L’exigence, la rigueur, la compétition.
Mon seul regret, c’est d’avoir croisé la route de Javier Clemente, un entraîneur aigri, frustré, qui n’aimait pas le joueur de football en général. Il voulait changer complètement mon jeu. Sa référence était Andoni Zubizarreta et Peter Schmeichel qui mesuraient plus de 1m90 et qui étaient très forts sur leur ligne mais qui sortaient très peu des 5m50. Or, mon jeu était tout l’inverse. Je mesure 1m80, j’étais actif, dynamique, je jouais haut, je sortais beaucoup dans les pieds ou dans le domaine aérien mais cela ne lui plaisait pas. Cela m’a beaucoup perturbé, j’ai perdu ma spontanéité, mes repères et donc mon jeu. J’aurais dû rester moi-même et ne pas tenir compte de ces remarques.
C’est le seul moment de mon passage à Marseille qui a été difficile sinon cela reste des souvenirs et deux années formidables.

Tu as disputé 2 matchs de Ligue des Champions. C’est une compétition qui marque à vie un footballeur ?

Jouer la Ligue des Champions contre Chelsea, aller et retour contre Deschamps, Desailly, Leboeuf, Zola, Poyet, Di Matteo, c’est magique ! Et la musique, quel plaisir !
Aller à Manchester United, la Lazio de Rome, Feyenoord où l’ambiance est exceptionnelle, c’est le sommet pour un joueur de football.
Pour moi, sur le plan individuel rien n’est plus fort que cela, hormis jouer pour son pays avec la sélection. Je suis très fier d’avoir vécu cela et d’avoir fait de très bons matchs.

Ce n’est pas trop dur la passion des supporters Marseillais ?

La passion des Marseillais c’est ce qui rend ce club si particulier et si exceptionnel. On peut être un héros et la semaine suivante plus rien. C’est comme cela, ça pousse à se remettre en question plus qu’ailleurs et avoir une force mentale hors norme.
Aujourd’hui, avec le recul je dis qu’il y a des joueurs qui sont faits pour ce club et d’autres non.

Tu pars ensuite à AC Ajaccio en Ligue 2 où tu retrouves Rolland Courbis. Tu vas en Corse pour le coach ?

 Oui, j’y vais pour le coach principalement et pour le projet qu’il me présente. Il était convaincu qu’il pouvait faire monter le club en Ligue 1.
Après l’épisode Javier Clemente, Rolland Courbis était le meilleur coach que je pouvais avoir pour me redonner confiance. Il aimait mes qualités, me connaissait très bien, et pensait qu’avec moi le club atteindrait ses objectifs. Il a beaucoup fait pour me faire venir. Je le remercie peut-être encore plus d’avoir pensé à moi à ce moment.
De plus, j’avais eu un feeling très positif avec le regretté Michel Moretti, un homme et un président juste, droit, proche des joueurs, lucide. Il fait partie des personnes que j’ai été heureux de croiser dans ma vie de footballeur.

Une belle première saison et le titre de meilleur gardien de Ligue 2. Comment l’as-tu vécu, une fierté ?

L’objectif de Rolland se réalise, on est champion de Ligue 2. Cela a été collectivement et humainement la saison la plus riche de ma carrière. On avait un groupe génial avec des bons mecs, alliant l’expérience (Cyril Granon, David Terrier, Emerick Darbelet, Anthony Garcia, Samassi Abou, Samba N’Diaye) et des jeunes talentueux (Séb Squillaci, Xavier Becas, Martial Robin).
Sur le plan personnel, en signant en Juillet à Ajaccio, je m’étais fixé l’objectif de remporter le trophée UNFP de meilleur gardien de Ligue 2. Alors quand j’ai eu ce prix c’était une énorme fierté personnelle et une vraie reconnaissance de ma saison et de mon niveau. Dans cette saison j’ai eu la récompense individuelle et collective, c’est pour cela que je dis que c’est la saison la plus aboutie de ma carrière.

Tu reviens en Ligue 1 avec l’ACA où tu réalises deux belles saisons. La meilleure période de ta carrière ?

Jouer en Ligue 1 avec un club que l’on a fait monter, c’est fort émotionnellement. On s’est maintenu les deux fois à la dernière journée donc c’est encore plus gratifiant car on avait les plus petits moyens et le plus petit budget. Quelle fierté d’avoir réussi cet exploit !

Ta grave blessure a-t-elle été dure à vivre ?

 J’ai été freiné lors de la troisième saison par une blessure qui semblait bénigne au départ mais qui s’est avérée plus grave que prévue. Un aponévrosite plantaire qui se règle normalement avec du repos et des soins sauf dans de très rares cas où il faut opérer. Cela a été mon cas. Résultat, 4 mois et demi d’arrêt. Il faut l’accepter.

Après 5 ans en Corse, tu rejoints Sedan où là encore tu es en concurrence avec un gardien mythique du club, Patrick Regnault. Une mauvaise expérience ?

Super club, très bien structuré, j’allais à l’entraînement heureux car on travaillait bien et on avait un bon groupe. Par contre, c’est vrai qu’avec Patrick Regnault c’était plus difficile car on n’avait rien en commun. C’est la première fois que cela m’arrivait avec un gardien. Lorsque je lui ai pris sa place à un moment, son attitude n’a pas été très sympa. J’ai compris que son objectif de carrière était plus personnel que collectif, mais c’est comme ça. Pour quelqu’un qui se disait être l’identité du club, j’avoue que cela m’a choqué. J’ai compris aussi que la concurrence ne serait pas saine à cause de sa très grande proximité avec le président Urano.

En 2007, tu reviens à Guingamp. Pourquoi ?

Revenir à Guingamp n’a pas été un choix facile. Je pouvais également aller à Dijon. J’avais eu une très bonne première expérience avec Guingamp de 1996 à 1999, et puis nous nous étions beaucoup plu familialement. La qualité de vie est indéniable en Bretagne.
De plus, l’entraîneur des gardiens était Ronald Thomas qui avait été mon collègue. J’avais envie de travailler avec lui et je n’ai pas été déçu en revenant. J’ai pris beaucoup de plaisir. Il est très bon !

Entre une finale de coupe de France (perdue) et un match de coupe d’Europe à Milan contre l’Inter, tu choisis quoi ?

Avec le recul, je choisis sans hésiter la finale de Coupe de France. C’est tellement rare d’en jouer surtout que c’était la première du club. J’ai eu la chance de jouer par la suite la Ligue Europa et surtout la Ligue des Champions.

En 2009, tu gagnes la coupe de France. Une consécration ?

 C’est une énorme fierté, pas une consécration ! La consécration, c’est Chelsea en Ligue des Champions, mon trophée de meilleur gardien de Ligue 2, ainsi que d’avoir joué à l’OM. La victoire en Coupe de France 2009, je la place comme la montée de Ligue 2 en Ligue 1 avec Ajaccio, c’est un sentiment collectif, c’est une fierté d’avoir contribué à donner à des supporters, à des dirigeants une immense joie et du bonheur. Je pense à Mr Le Graet, alors président du club depuis 1973, pour qui cela a dû être une consécration personnelle.

14 ans comme footballeur professionnel. Quelles sont tes fiertés et tes regrets ?

Quatorze ans de carrière, c’est long et cela passe vite. J‘ai eu la chance, grâce à plusieurs personnes, ma famille (mon épouse, mes enfants, mon frère et ma maman), mes éducateurs et entraîneurs, mes partenaires, mon agent, d’avoir été au maximum de mes possibilités. Se dire après 14 ans que l’on peut arrêter tranquille car on a atteint sa limite, c’est un sentiment de plénitude et de sérénité. Je n’ai pas fait de centre de formation, pas eu de sélection nationale en jeunes et j’ai pourtant joué dans le plus grand club de l’époque, jouer les deux coupes d’Europe dont la plus grande et belle Ligue des Champions. J’ai eu la reconnaissance de mes pairs avec mon trophée de meilleur gardien de ligue 2 et gagné une Coupe Nationale. Mais ce dont je suis le plus fier c’est que je pense avoir laissé partout où je suis passé une bonne image, celle d’un garçon professionnel, travailleur, exigeant, respectueux, sérieux, et honnête.

Un seul regret celui d’avoir croisé la route de Mr Javier Clemente, je le respecte mais nous n‘étions pas fait pour travailler ensemble

Gardien de but, pourquoi ce poste ? Est-ce si difficile d’y réussir ?

Gardien de but, parce qu’il en fallait un, mon frère ne voulait pas y jouer donc j’y suis allé. J’y ai pris gout, être celui qui peut-être le héros du match. A part attaquant, il n’y a pas d’autres postes avec plus de responsabilités.
Pour moi c’est le poste le plus difficile du football. C’est le seul poste où on n’a pas le droit à l’erreur. On ne peut pas comprendre le rôle du gardien de but si on n’a pas joué à ce poste. C’est jouissif lorsqu’on est le héros et tellement dur et ingrat quand on commet une erreur. Personne ne peut vous sauver contrairement aux joueurs de champ qui peuvent compter sur nous pour rattraper leurs fautes. Il faut une grande confiance en soi, un mental très solide, être hermétique à la critique, avoir la haine de prendre un but et être prêt physiquement et psychologiquement plus que tous les autres joueurs à encaisser des efforts et des séances et à se remettre en question quotidiennement. Le gardien qui oublie cela est en danger sportivement !

Que fais-tu aujourd’hui ?

 Je suis associé avec mon ancien agent, Stéphane Canard. Nicolas Dieuze travaille également avec nous. Mon travail est de conseiller les joueurs et entraîneurs qui nous font confiance dans la gestion de leur carrière sportive (projet de carrière, choix des clubs, objectifs sportifs à mettre en place, suivi et conseil sportif…) Je cherche à leur faire gagner du temps ou du moins ne pas en perdre en échangeant, partageant nos expériences voire parfois en imposant les bons comportements et les bonnes réactions face aux situations qui se présentent à eux durant leur carrière. Etre agent, ce n’est pas seulement faire signer un contrat, c’est aussi faire en sorte de donner les moyens et les objectifs au joueur pour qu’il obtienne le meilleur contrat.

Nous mettons au centre de la relation le projet sportif, la confiance, la relation humaine, l’échange, le partage d’expérience. Nous voulons œuvrer dans la durée pour le joueur. Je cherche à mettre à profit tout mon vécu de joueur pro, mon réseau pour permettre aux joueurs de faire les meilleurs choix et de prendre les décisions les plus opportunes au moment où ils doivent la prendre. Nous combinons donc les 25 années d’expérience, la connaissance du milieu, le réseau, l’expertise juridique, la crédibilité et la respectabilité de Stéphane Canard avec la connaissance vécue et réelle du métier de footballeur professionnel que j’ai acquis. Je pense très sincèrement qu’aujourd’hui c’est cette combinaison qui est la plus pertinente pour conseiller les joueurs et leur éviter de tomber dans des pièges de personnes mal intentionnées malheureusement. Le but est comme cela fut le cas pour moi de leur permettre d’aller au bout de leurs capacités et lorsqu’ils arrêtent de nous dire « Merci grâce à vous j’ai aucun regret j’ai atteint mon maximum sportivement et financièrement». C’est la plus belle des récompenses.

Entraîneur, c’est possible ou ce n’est pas pour toi ?

Impossible ! Je les admire tous, c’est tellement difficile de gérer trente garçons tous différents avec des objectifs différents, des parcours différents, des caractères différents. Ce n’est pas l’aspect tactique le plus compliqué à mettre en place à partir du moment où on établit une philosophie de jeu claire et précise mais la gestion humaine du groupe me semble bien plus difficile à gérer.

Que penses-tu de la Ligue 1 d’aujourd’hui ?

Pour moi la Ligue 1 est en train de monter en attractivité et en compétitivité grâce au PSG. Mais ce n’est pas parce que le PSG gagnera la Ligue des champions que le niveau général augmentera. Seul des moyens financiers, de gros investisseurs, ou une harmonisation de la fiscalité du football européen peut permettre aux clubs français d’être concurrentiels et compétitifs face à leurs homologues Espagnols, Anglais ou Allemands.

Quel est ton plus grand souvenir de foot ?

Mon plus grand souvenir de foot c’est mon arrêt à la 88ème minute contre Chelsea avec l’OM pour conserver notre victoire 1-0.

Et en dehors du terrain, c’est la victoire de la France en 1986 contre le Brésil aux penaltys. C’est ce jour-là que je me suis dit : « moi aussi, je veux faire comme Joël Bats. »

As-tu une exclu pour moi ?

Paris va gagner la Ligue des champions !

 

 

 

Pour définitivement bien te connaitre, “l’interview en un mot” : 

Ton artiste : Michael JORDAN, le plus grand sportif, ce qu’il faisait sur un parquet de basket s’apparentait à de l’art.
Ton sportif : Michael JORDAN
Ton film culte : Gladiator
Ta chanteuse : Katie Melua
Ton appli mobile : Napster
Ta série TV : Engrenages
Ton acteur(rice) : François Cluzet
Ton chanteur : U2, Muse, Coldplay, Keane, Pink floyd, Mark Knopfler, Sting, Julien Doré
Ton look de tous les jours : hors travail, pull fin et jean’s
Ton style vestimentaire pour les sorties : Chinos, chemise, blazer, basket de ville
Dans ton dressing : Des vêtements de golf que je n’ai pas le temps d’utiliser !
Ta couleur préférée : Bleu marine
Foot manager ou FIFA : Aucun des deux

 

 

 

 

 

Une réponse

Laisser un commentaire:

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.