La France ne soutient pas (assez) Michel Platini

Nous étions tous fier d’être représenté par lui dans les années 80 lorsqu’il illuminé les stades du monde entier. Nous étions fier qu’un Français remporte trois fois consécutivement le ballon d’or (1983-1984-1985), remporte des titres avec l’équipe de France. Michel Platini faisait partie des meilleurs joueurs du monde et aujourd’hui encore la planète football se souvient de lui.

Puis “Platoche” a voulu entrer dans la danse “politique” du football. Il voulait être le digne représentant des joueurs dans les gouvernances du football. Pour lui, la parole des hommes de terrain était fondamentale à la réussite du football. Platini a donc d’abord été nommé coprésident du comité d’organisation de la Coupe du Monde 98 en France. Puis il intègre les instances internationales en tant que conseiller spécial du président de la FIFA, Joseph Blatter en 1998. Michel Platini devient ainsi le plus fidèle collaborateur du nouveau président de la Fédération Internationale de Football. En 2001, il devient également vice-président de la Fédération Française de Football.

A partir de là, Michel Platini est devenu un personnalité importante du monde politique du football. Membre du comité exécutif de l’UEFA et de la FIFA, il devient incontournable. En 2007, il devient président de l’UEFA et milite pour un football propre où l’argent ne sera pas Roi ! Il souhaite donner plus d’importance aux équipes nationales et souhaite également donner plus d’importance et de visibilité aux petites nations. L’argent des compétitions organisées par l’UEFA doit être mieux partagé pour aider les petits.

Pour exemple, il décide de passer le championnat d’Europe des nations à 24 équipes pour laisser plus de chances aux nations avec moins de moyens. Il s’attire ensuite les foudres de ses adversaires et des businessmans du football en limitant les places par pays en Ligue des Champions (trois accessions direct par pays).

Michel Platini veut défendre les valeurs du football, les valeurs du football d’en bas ! Par cela, il veut éradiquer le dopage, le racisme, la xénophobie, les paris clandestins et les dérives de “l’argent sale”.

Son dernier combat étant de s’opposer à la vidéo dans le football. Mais cela l’empêche d’avoir l’adhésion totale de ses partisans.

Mais malgré ces belles valeurs, Platini n’a pas que des amis dans le football. On lui reproche souvent de ne pas faire avancer le football avec son temps et d’être un frein à son évolution. Sa lutte contre la vidéo mais surtout le fair-play financier fait peur.

En Juillet 2015, Platini annonce sa candidature à la présidence de la FIFA. C’est le début d’une chasse à l’homme en coulisse. Platini a de fortes chances d’être élu mais certains ne l’entendent pas comme cela. A commencer par son ancien mentor et actuel président, ce très cher monsieur Blatter.

Septembre 2015, Platini est accusé de corruption et risque la radiation à vie de tout exercice dans le football.

Mais soyons un peu sérieux, vous voyez Platini dans le même sac que Blatter ? Évidemment que non !

Même si Platoche n’est pas un sain, il ne fait aucun doute qu’il a été manipulé dans cette histoire. L’avantage, s’il doit y en avoir un, c’est qu’il aura pu voir sur qui il pouvait compter. Et dans le football Français, parmi ses “amis”, Noël Le Graët, Frédéric Thiriez, les membres des différentes commissions des instances Françaises, les présidents de clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, les journalistes “grandes gueules”, ses anciens camarades de jeu sur le terrain, très peu se sont vraiment mobiliser pour soutenir notre représentant Français.

Alors, je prend ma plume pour prendre officiellement la défense de Michel Platini. Même si je ne suis pas d’accord sur tout avec Platini, il doit continuer son travail pour que le football reste (voir redevienne), le football que nous aimons. Le plaisir du jeu et le jeu pour tous.

Alors si vous avez un peu de courage, chers amis de la planète football venez avec nous dans notre combat pour la pérennité du Football.

 

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