Euro Féminin 2017 : Les Bleues pas au niveau. Il faut du changement… chez les joueuses !

 

 

L’Euro Féminin 2017 est maintenant terminé par la victoire surprise des Pays-Bas. Les “Oranjes”, pays organisateur, faisaient partie des outsiders derrière les favorites Allemandes et Françaises et ont su tirer leur épingle du jeu grâce à un jeu débridé et offensif. Un titre tout à fait mérité et encourageant pour le football féminin.

Après l’élimination surprise des Allemandes en quart de finale (2-1 pour le Danemark), la porte était ouverte pour les Bleues d’Olivier Echouafni. Après un premier tour très moyen, on attendait une réaction des Bleues dans le jeu et surtout dans le résultat.
Mais une nouvelle fois, les Bleues déçoivent et s’arrêtent encore en quart de finale (1-0 pour l’Angleterre.

 

Et maintenant ?

 

Olivier Echouafni est le troisième sélectionneur des Bleues depuis 10 ans. Après Bruno Bini et Philippe Bergeroo qui ont été remercié pour ne pas avoir su trouver les solutions aux maux des Bleues, le novice Olivier Echouafni avait fait de bons débuts, en redistribuant les cartes de la vie de groupe et en proposant un jeu agréable et offensif.

Quelle fut donc notre déception, et la sienne, de voir ses filles ne rien montrer lors de cet Euro 2017. Après avoir tenté de nouvelles choses et de nouvelles méthodes avec trois staffs techniques différents, il est sans doute temps de faire “le ménage” chez les joueuses.

Avant d’aller plus loin, rendons quand même hommage et respect aux joueuses qui vont apparaître ci-dessous pour avoir permis aux Bleues d’être aujourd’hui la troisième nation mondiale au classement FIFA et ainsi permettre aux jeunes joueuses de pouvoir jouer des Coupes du Monde et des Jeux Olympiques.

Après les Jeux Olympiques de Rio 2016, la talentueuse Louisa Necib-Cadamuro (Lyon) met un terme à sa carrière de footballeuse professionnelle. Sabrina Delannoy (Paris SG) met quant à elle un terme à sa carrière internationale. C’est les deux seules “anciennes” à faire ce choix. Du coup, pour cette Coupe du Monde 2017, les Bleues comptent encore sept joueuses de plus de 30 ans. Sarah Bouhaddi (Lyon), Jessica Houara d’Hommeaux (Lyon), Laura Georges (PSG), Camille Abily (Lyon), Élise Bussaglia (Wolfsburg), Élodie Thomis (Lyon), Gaëtane Thiney (Juvisy) doivent donc apporter maturité, sérénité et expérience aux plus jeunes.

Malheureusement, parmi ces sept joueuses très peu arrivent à faire la différence dans les phases décisives d’une grande compétition. Cela n’explique pas tout mais contribuer à aux échecs successifs, surtout cette année dans une compétition où les Bleues faisaient figure de favorite et étaient un des groupes les plus expérimenté.
Pour préparer la prochaine coupe du Monde Féminine qui aura lui en France, Olivier Echouafni va devoir trancher et se passer de la majorité des “anciennes”. L’Objectif étant seulement de passer à un autre cycle. N’oublions pas que les Bleus de Roger Lemerre avait également eu des difficultés à passer à autres choses après l’Euro 2000 et cela c’est soldé pas un fiasco lors de la coupe du Monde 2002. Il est toujours difficile de se passer de ceux ou celles qui ont tellement apportés de choses au maillot de l’équipe de France !

Camille Abily a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale après cette compétition au Pays-Bas. Sarah Bouhaddi peut être rassuré sa succession est assurée avec Méline Gérard. Il en est de même pour Élise Bussaglia qui a déjà une jeune talentueuse dans le groupe en la personne de Grace Geyoro. Laura Georges peut aussi partir tranquillement Griedge Mbock est là et même Aissatou Tounkara qui aurait mérité d’avoir du temps de jeu. Et qui est peut-être meilleure que la Lyonnaise (Cela n’engage que moi !). Enfin Elodie Thomis apporte toujours autant de vitesse et une vraie solution de rechange mais il est quand même l’heure de laisser place aux jeunes. Quid de Gaëtane Thiney absente aux Jeux Olympiques et bien présente pour cette coupe du Monde dans le groupe comme sur le terrain à chaque fois que l’on a fait appel à elle. Sans doute, “l’ancienne” qui a le plus d’atouts pour accompagner le renouvellement comme elle le fait si bien à Juvisy.

“Wendie Renard doit laisser le capitanat à Amandine Henry”

 

Ce groupe doit maintenant s’appuyer sur Amandine Henry, très bonne contre les Anglaises en quart de finale, et sur Wendie Renard. Cette dernière devra quand même retrouver son niveau de performance car sa saison avec Lyon a été moyenne et son Euro 2017 très médiocre, étant même suspendue pour le quart de finale. Elle devrait laisser son brassard de capitaine pour se concentrer sur son jeu et sur son rôle de leader de défense.

Le chantier est donc important à l’approche de la Coupe du Monde 2019 en France. Le sélectionneur, s’il est maintenu à son poste, arrivera-t-il à mener la révolution ? Rendez-vous dans quelques mois pour découvrir la nouvelle génération.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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